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Côte d’Ivoire

 

Carte des établissements FAR Contexte Dispositif FAR Réseau national Ressources Contact

Carte interactive des établissements de formation agricole

Cette carte est issue de l’outil FAR Carto qui vise à recenser les établissements de formation agricole et rurale. Cet outil collaboratif s’adresse aux professionnels de la FAR. Chacun peut l’enrichir ou recenser son établissement de formation.

Accéder à FAR Carto

Contexte (agriculture, emploi…)

La Cote d’Ivoire est un pays membre de la CEDEAO situé en Afrique de l’Ouest qui s’étend sur 322 462 kilomètres carrés. Sa capitale administrative et politique est Yamoussoukro et sa capitale économique Abidjan.

La population ivoirienne est estimée à 22 671 331 habitants, selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH) 2014, avec un indice de développement humain de 0,457 en 2013 le plaçant à la 171éme place sur 187. Comme la plupart des pays en développement le pays connait une croissance démographique rapide. La population est passée de 6 709 600 habitants en 1975 à 20,8 millions d’habitants en 2008 avec un accroissement naturel estimé à 2,403% en 2010 et une immigration des populations étrangères provenant de la sous-région (5 492 199, selon le RGPH) favorisée par le développement économique rapide et la stabilité politique et sociale du pays au cours de ces dernières années. La proportion de la population vivant en zone rurale est de 49%.

L’économie ivoirienne est basée sur l’agriculture (25% du PIB en 2007), le secteur industriel (23,1% du PIB en 2005) et le secteur tertiaire (50% du PIB).Son secteur industriel est l’un des plus diversifiés en Afrique de l’Ouest et représente 40% du potentiel industriel de l’Union Monétaire Ouest Africaine malgré un déséquilibre structurel en faveur des petites et moyennes entreprises.

L’économie a connu une forte décroissance dans les années 2000 à cause de l’instabilité politique (tentative d’un coup d’Etat de Septembre 2002). Elle se consolidera à partir de 2006 avec un taux de croissance de 1,2% pour atteindre 9,6% en 2012 et 8,6% en 2013. A partir de 2007, la signature d’un accord de sortie de crise ainsi que l’engagement du pays dans la reprise en main de son économie et l’aide financière internationale (FMI) a permis de relancer l’économie avec la réalisation de nombreux investissements dans les centres urbains dans les infrastructures de transports, d’énergie et de télécommunications. Cette situation permettra de réduire la dette du pays de 78%.

 

Agriculture et politique agricole

Principal moteur de la croissance du pays, le secteur agricole est caractérisé par une dominance des exploitations agricoles familiales dont 1 million participent fortement à l’économie rurale et occupent 55% de la population rurale. La superficie des terres cultivables est de 21 Mha représentant 65% de la superficie totale du pays. L’agriculture est axée sur la production de cultures vivrières (mais, igname, manioc, banane plantain et légumes) et des cultures de rente destinées principalement à l’exportation (cacao, café, banane, ananas, anacarde, huile de palme, coton et hévéa). La Cote d’Ivoire présente de hautes performances dans la production de cacao (1er producteur mondial avec 120 000 tonnes, soit 40% de la production mondiale) qui contribue à 10% du PIB National et apporte 45% des recettes d’exportations. Il y a également le café, environ 200 000 tonnes (1er producteur africain et 3ème mondial), la banane 242 000 tonnes exportée dont 80% en Europe, la noix de cajou dont la production est de 235 000 tonnes en 2006 et les exportations de 210 000 tonnes.

Les cultures vivrières du pays, le maïs (608 032 tonnes sur 278 679 ha), le riz (673 006 tonnes sur 340 856 ha), l’igname (4 970 949 tonnes sur 563 462 ha), le manioc (2 047 949 tonnes sur 269 429 ha) et la banane plantain (1 519 716 tonnes sur 433 513 ha) constituent un appoint important sur le plan économique. Les cultures légumières les plus importantes sont la tomate, le gombo, le piment, l’aubergine, l’oignon, la pomme de terre, la laitue et la carotte. Les cultures vivrières sont essentiellement pratiquées par des petits producteurs sur des systèmes traditionnels non intensifs.

La pêche est un secteur très développé dans le pays. La Cote d’Ivoire dispose de 550 km de côtes maritimes, ce qui lui permet de se retrouver au rang des 6 premiers producteurs de thon dans le monde. La consommation de poisson est très importante et représente la principale source de protéine animale du pays.

La politique agricole actuelle de la Cote d’ivoire repose sur un Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) sur la période de 2010 à 2015. Il a été adopté dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Détaillé du Développement de l’Agriculture Africaine de la CEDEAO. Le PNIA est basé sur la cohérence avec les priorités de la Politique Nationale de Développement et de Réduction de la Pauvreté avec comme objectif la réalisation de 9% de croissance économique à l’horizon de 2020 afin de rattraper le retard accumulé en investissements publics au cours de ces 10 dernières années et de catalyser l’investissement privé et associatif. Il est structuré en six programmes :

  • L’amélioration de la productivité et de la compétitivité des productions agricoles
  • Le développement des filières
  • L’amélioration de la gouvernance du secteur agricole
  • Le renforcement des capacités des acteurs du développement de l’agriculture
  • La gestion durable des ressources halieutiques
  • La réhabilitation et la relance de la filière bois
  • Ils ont pour but principal de contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques retenus, à savoir la promotion des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaire, d’un environnement globale favorable à l’investissement privé, d’un développement durable et diversifié des cultures de rente et d’exportation et la promotion d’une gouvernance agricole cohérente et efficace.

Le programme réservé à la formation agricole et rurale prévoit de réadapter le secteur de sorte que les différents acteurs puissent répondre au besoin de compétitivité et de développement durable de l’agriculture ivoirienne. Il est axé sur le recyclage des élèves ruraux en échec scolaire, la promotion de curricula de formations adaptées et la mise à disposition des institutions de formation des personnels qualifiés.

 

Situation de l’emploi en Côte d’Ivoire

Selon une étude de la Banque Mondiale sur le secteur de l’Emploi en Côte d’Ivoire en 2025, 22 millions d’Ivoiriens seront en âge de travailler, soit 40% de plus qu’en 2015. Seul environ un Ivoirien sur quatre sera occupé dans l’agriculture stimulée par l’urbanisation galopante. La grande partie des emplois seront dans l’auto-emploi et les petites entreprises familiales en zones urbaines. La réponse au défi de l’emploi impose un programme de réformes qui doit conduire à des gains de productivité dans les activités indépendantes tant agricoles que non agricoles, et à l’émergence d’entreprises dynamiques pourvoyeuses d’emplois.”

voir : une vidéo “Côte d’Ivoire, la formation professionnelle pour lutter contre le chômage

 

Dispositif FAR

Le dispositif de formation agricole et rurale comprend :

  • Les établissements formant les Brevet de Technicien, Brevet de Technicien Supérieur, ingénieurs agricoles et agronomes dans les métiers de l’élevage de viande, de la pêche, de la forêt, de la faune et des aires protégées
  • L’Institut National de Formation Professionnelle Agricole (INFPA) en charge de la formation des enseignants et formateurs
  • Les centres de formation professionnelle : Centres de formation de l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (CFA), les Centres des métiers Ruraux des villages (CMR), les Centres d’Apprentissage de Perfectionnement et de Production (CAPP), les Centres de Formation Rurale d’Abengourou (CFRAR) et les Ecoles Familiales Rurales.

Le dispositif est sous la tutelle prioritaire du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, et pour la formation agricole, celle du Ministère de l’Agriculture. Le pays compte des institutions de plusieurs niveaux :

  • 2 écoles régionales d’agriculture, à Abidjan et à Abengourou.
  • 4 écoles de spécialisation s’intéressent particulièrement à l’Elevage, à la Foresterie, à la Faune et aux Aires Protégées.
  • 3 Centres d’Apprentissage et de Perfectionnement spécialisés, qui assurent des formations diplômantes et qualifiantes. Entre 1995 et 2008, ils ont formé 12 490 personnes, soit 961 individus par an.
  • Plusieurs établissements de formation privés : plus généralement, ce dispositif de formation agricole est complété par le dispositif national de formation technique et professionnel.
  • Centre des Métiers Ruraux offrant des “formations à la carte”. Entre 2005 et 2007, 855 activités de formation ont été réalisées, touchant 14 471 participants.

Un Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA) assure le financement de la formation dans les secteurs de production végétale, animale et forestière, ainsi que la recherche agronomique appliquée. La réalisation des formations du FIRCA se fait par contrat de prestations de services.

 

Rénovation en cours

Selon le rapport de mission FAR sur la Cote d’ivoire réalisée en juillet 2013, la rénovation serait envisagée à travers un programme d’appui, à la création et à la mise en œuvre de dispositifs de formations techniques et professionnelles agricoles et rurales. Ce programme aura comme cible les personnels d’accompagnement des dispositifs de formation, les jeunes du cycle général (primaire, secondaire, universitaire, les ruraux en activité dans les secteurs de l’agriculture l’élevage, la foresterie et l’environnement. Son objectif est de contribuer à l’amélioration de la qualification professionnelle des acteurs du monde rurale. La durée du programme est de 10 ans avec des phases successives de 3 ans.
Six axes stratégiques sont retenus:

  • L’apport d’un appui institutionnel pour la rénovation du dispositif national
  • La réorganisation des systèmes pédagogiques des dispositifs de formation
  • la réalisation de la formation initiale aux métiers de l’agriculture
  • L’accompagnement à l’insertion sociale et économique
  • La réalisation de la formation tout au long de la vie des agriculteurs

 

Réseau national des acteurs de la FAR

Depuis août 2007, en passant par novembre 2009, les professionnels de la formation et du développent rural ont œuvré pour la mise en place du réseau FAR Côte d’Ivoire, puis de l’association « Réseau FAR Côte d’Ivoire » (ou réseau FAR-CI).

Le réseau FAR-CI a été créé en 2007. Il dispose de la capacité juridique et jouit du statut d’association conformément à la loi n° 60-315 du 21 septembre 1960 et ce depuis le Jeudi 26 novembre 2009 date de publication dans le n° 48 du journal officiel de la République de Côte d’Ivoire de son récépissé de déclaration délivré en date du 20 novembre par le Ministre de l’Intérieur.
Vous pouvez télécharger le dernier document de présentation du réseau FAR-CI ainsi que les documents officiels :

Présentation du réseau FAR-CI lors de l’atelier de Ouagadougou, 2022

Ressources

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Ressources disponibles dans l’espace Ressources du Réseau FAR

Autres ressources

Agriculture et politique agricole

Situation de l’emploi

Formation Professionnelle

Genre

 

Contact

Représentants Pays pour le Réseau FAR

Flore-LAGO KOUASSI : bellakouassidja@yahoo.fr

Membre du Bureau du Réseau international FAR (vice-présidente)
Secrétaire exécutive Chambre Nationale d’Agriculture

 

Mehin SILUE : siluenet@yahoo.fr

Coordonnateur Adjoint du PNMR (Programme National de Formation aux Métiers Ruraux)

 

 

 

Membre du Conseil Consultatif :

Michel KISSY : francilaurre@yahoo.fr
Secrétaire général du réseau national FAR-CI

 

 

 

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