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Togo

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La formation agricole et rurale en bref

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Carte interactive des établissements de formation agricole

Cette carte est issue de l’outil FAR Carto qui vise à recenser les établissements de formation agricole et rurale. Cet outil collaboratif s’adresse aux professionnels de la FAR. Chacun peut l’enrichir ou recenser son établissement de formation.

Accéder à FAR Carto

Contexte (agriculture, emploi…)

Le Togo est un pays d’Afrique de l’Ouest riverain du Golfe de Guinée. Lomé est la capitale qui se situe à l’extrême sud-ouest du Togo. Il possède un territoire de 58.000 Km² couvrant 5 Régions, depuis la Région Littoral au Sud, jusqu’à la Région des Savanes, 600Km plus au Nord. Cette situation particulière induit une grande diversité de climats et de sols. Son économie est peu développée et diversifiée ; elle dépend largement de l’exploitation de ses ressources naturelles ; notamment de l’agriculture – vivrière et commerciale – et de l’industrie minière (phosphate).

 

Le Pays compte près de 7 millions d’habitants (+2,6 % par an) dont 61% vit en zone rurale ; 42% de la population togolaise est âgée de moins de 14 ans. En 2013, 52.6 % de la population vivait encore avec moins de 2 USD par jour.
Depuis 2011, l’agriculture contribue à la croissance de l’économie en raison d’une amélioration de la production de l’agriculture familiale et de la relance du secteur de l’agriculture de rente (cacao, café, coton).

En 2011, moins de 16% des jeunes issus de l’enseignement secondaire accédaient à l’EFTP, alors que le chômage et le sous-emploi forment l’un des principaux défis pour le développement des zones rurales.

Agriculture et politique agricole

Premier employeur national, le secteur de l’agriculture constitue le principal moteur de l’économie du Togo ; en 2011, il contribue au PIB national à hauteur de 46%, assez loin devant le secteur des services.

La production de l’agriculture familiale au Togo est estimée à environ 3 millions de tonnes pour une superficie de 1.300.000 hectares (céréales, légumineuses, tubercules). Elle forme 70% du PIB agricole, alors que seulement 40% des terres cultivables sont actuellement exploitées. L’essentiel de la croissance constatée (2.5%) résulte de l’accroissement des superficies cultivées et très marginalement d’un gain de productivité. En dépit d’une autosuffisance en production végétale – le Togo ne couvrant toutefois pas ses besoins en riz – un grand nombre de familles rurales est régulièrement confronté à des épisodes d’insécurité alimentaire en période de soudure.

En 2010, la production du café est évaluée à 12.500 tonnes, celle du cacao à 6.500 tonnes. En 2012, le Togo produisait 80.000 tonnes de coton témoignant ainsi d’une croissance annuelle de 100%/an sur trois années consécutives. On estime que cette production de rente participe à 10 % du PIB.

L’élevage au Togo est essentiellement familial et concerne plutôt les petits ruminants, la volaille et les porcs. Ce sous-secteur ne couvre que 80% des besoins pour une consommation intérieure (9 kg/pers./an) très largement en dessous des standards nutritionnels internationaux (22 kg). Largement déficitaire en produits animaux, le Togo importe en 2010 des produits d’élevage pour une valeur de 5 milliards de FCFA et des produits laitiers pour 4.6 milliards de FCFA.

Situation de l’emploi au Togo

Une proportion importante de jeunes togolais exposés au chômage ou au sous-emploi, ainsi que des prévisions de croissance probable de l’économie agricole dessinent à moyen terme des perspectives d’emploi porteuses. Celles-ci résulteraient alors d’un accroissement quantitatif de l’activité productive associé à la professionnalisation progressive d’une part substantielle des postes de travail en lien avec à la recherche de compétitivité (en …).

Au Togo, la demande en formation initiale est soutenue dès lors qu’elle est réputée favoriser l’accès à des fonctions d’encadrement (conseil agricole, grandes exploitations. Recherche et formation, projets de développement, etc.). Cette dynamique concerne aussi les porteurs de projet d’installation ou d’entrepreneuriat rural qui disposent des ressources ou des appuis extérieurs facilitant leur parcours de formation.
A un niveau académique inférieur (niveau technicien), la demande sera pondérée en fonction de la proximité et de la capacité d’accueil des établissements, de leur notoriété et du montant des frais de scolarité à la charge de l’apprenant.

Enfin, concernant la formation continue des actifs, la demande en formation est très importante ; elle est le plus souvent adressée par les producteurs et porte sur l’amélioration des pratiques professionnelles dans une perspective de viabilité de l’exploitation. Cette demande est principalement portée par les Organisations professionnelles agricoles et les acteurs du développement.

 

Dispositif FAR

Le dispositif togolais de FAR est composé d’une vingtaine d’établissements porteurs à titre principal d’une offre permanente de formation professionnelle agricole. Ces établissements relèvent soit du secteur public (Ministères en charge de l’Enseignement supérieur, de l’Agriculture et de l’Enseignement technique) pour 5 d’entre eux, soit du secteur non gouvernemental pour les autres. Ce réseau d’Etablissements d’ETFP agricoles est complété par quelques ONG à vocation de développement, dont les missions les amènent à organiser une offre de formation non-permanente.
A l’exception du CIDAP de Niamtougou, seuls les établissements du secteur public sont porteurs de formations diplômantes. Cette offre se décline depuis le niveau CAPA/BEPA jusqu’aux diplômes de Master ou d’Ingénieur agronome.

Les établissements relevant du secteur privé sont, eux, majoritairement promoteurs de formations qualifiantes de niveau intermédiaire (niveau IV), essentiellement axées sur l’insertion sociale et professionnelle ou sur l’accompagnement du projet d’installation des apprenants.
Un des atouts du dispositif togolais est qu’il donne lieu à des coopérations croisées entre opérateurs du développement rural. Ainsi il est fréquent que des groupements associant OPA, Ets publics, CFAR, Instituts scientifique technique, ONG se constituent en vue de conduire un projet d’intérêt national ou infrarégional.

Toutefois, les établissements togolais sont à ce jour peu organisés en réseau et leurs relations avec l’administration centrale, les OP et les filières s’avèrent le plus souvent discontinues et peu porteuses de dialogue. Cela se traduit par une grande disparité des projets pédagogiques des Centres et une forte variabilité de la qualité des formations. La plupart des enseignants ont été formés à l’INFA de Tové et pratiquent sans avoir reçu de formation pédagogique.

En termes d’effectifs formés et à l’exception de l’INFA de Tové qui jouit d’un statut particulier, le dispositif togolais affiche des résultats annuels très en deçà des enjeux pour le pays. En dehors des activités de formation continue ciblant les actifs, on estime à environ 250 l’effectif formé annuellement dans les Centre de formation agricole et rurale.
A comparer d’une part au nombre de jeunes privés d’emploi et sortis sans diplômes du système éducatif et d’autre part à la demande en formation des jeunes ruraux, ce chiffre illustre à lui seul la nécessité d’une réforme en profondeur du dispositif et de sa gouvernance.

Rénovation en cours

Document de stratégie nationale pour la Formation Agricole et Rurale au Togo (SNFAR-TOGO) 2016-2020

 

Réseau national des acteurs de la FAR

L’Association Professionnelle des Centres de Formation Agricole et Rurale du Togo, en abrégé APCFAR Togo est a été créée le 17 octobre 2015. Elle regroupe une cinquantaine de centres de formations publics et privés œuvrant dans le secteur agricole pour mettre en commun leur potentialité en vue d’exploiter les opportunités existantes, renforcer leur capacité pour mieux défendre leurs intérêts et les représenter auprès de leurs partenaires publics et privés. Et aussi à travers des actions de promotion d’une formation professionnelle agricole et rurale, assurer le développement d’une agriculture durable respectueuse de l’environnement.

En 2020, l’APCFAR a mené une réflexion stratégique (plan stratégique 2021-2025) pour clarifier sa vision, sa mission et ses valeurs.

Togo / Des Centres de Formation Agricole et Rurale qui s’organisent

Togo / Présentation de l’Association Professionnelle des Centres de Formation Agricole et Rurale (APCFAR)

Vous pouvez consulter ci-dessous :

Ressources

Rechercher une ressource

Ressources disponibles dans l’espace Ressources du Réseau FAR

 

Autres ressources

Agriculture et politique agricole

 

Contact

Représentants Pays pour le Réseau FAR :

Jacques AYITE : ayite01@yahoo.fr

Membre du Bureau du Réseau international FAR (vice-président)
Agroéconomiste, Ministère de l’Agriculture

 

Gérard ATOHOUN : gerard@ymcatogo.org

Président de l’APCFAR (Association Professionnelle des Centres de Formation Agricole et Rurale au Togo), Directeur de centre (YMCA)

 

 

Membre désignée pour le Réseau FAR :

Véronique DANSOU : veronique452003@gmail.com

Agronome, animatrice de l’APCFAR

 

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