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Burkina Faso

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La formation agricole et rurale en bref

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Carte interactive des établissements de formation agricole

Cette carte est issue de l’outil FAR Carto qui vise à recenser les établissements de formation agricole et rurale. Cet outil collaboratif s’adresse aux professionnels de la FAR. Chacun peut l’enrichir ou recenser son établissement de formation.

Accéder à FAR Carto

 

Contexte (agriculture, emploi…)

Pays enclavé d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso a une superficie d’environ 274 500 km². La capitale Ouagadougou est située au centre du pays.

Le Burkina Faso compte une population de 20 487 979 habitants en 2019 contre 14 017 262 habitants en 2006 donnant un taux d’accroissement de 2,93%. Les femmes représentent 51,7% de cette population tandis que les jeunes de moins de 15 ans en constituent 45,3% et ceux de moins de 35 ans, 77,9%.
73,7% de la population totale vit en milieu rural. Le taux d’urbanisation est alors de 26,3% en 2019 contre 22,7% en 2006. Les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, avec une population respective de 2 453 456 habitants et 903 887 habitants, regroupent 62% de la population urbaine du pays (5ième RGPH, 2020).

Le mouvement migratoire interne concerne surtout les jeunes de la tranche d’âge la plus active, celle de 15 à 34 ans et essentiellement de sexe masculin. Cela explique le taux de masculinité de 93 hommes (pour 100 femmes) en milieu rural contre 95 hommes (pour 100 femmes) en milieu urbain (5ième RGPH, 2020).

La forte croissance démographique explique entre autre la pression de plus en plus grande sur les ressources naturelles (eau, terre, forêt, faune, etc.) et la demande sociale sans cesse croissante dans les domaines de la formation et de l’emploi (PS-PASP, avril 2018).

Agriculture et politique agricole

Le secteur agro-sylvo-pastoral

Pays sahélien avec un climat essentiellement semi-aride, le Burkina Faso est confronté à des conditions agro-écologiques relativement difficiles en raison de la péjoration climatique et la pression anthropique croissante. Près de la moitié (46%) du territoire est soumise au phénomène de la dégradation des terres notamment la disparition du couvert végétal, la fragilisation et l’appauvrissement des sols, l’érosion et la baisse des nappes phréatiques (FAO, 2007). La pluviométrie est dans son ensemble faible (environ 1200 mm par an dans le Sud-Ouest et 300 mm dans le Sahel), irrégulière et mal répartie. Les terres, les ressources en eau, les ressources pastorales, forestières, fauniques et halieutiques sont les principales ressources naturelles sur lesquelles le pays fonde en grande partie son développement économique et social (DGFOMR).

Politique agricole

L’organisation du secteur, jusque-là marquée par l’absence de vue d’ensemble et de cohérence, n’a pas favorisé une synergie d’action malgré l’existence de la Stratégie de développement rural (SDR) adoptée en 2003, assortie du Programme national du secteur rural (PNSR), cadre unique de planification depuis 2011.

C’est dans ces conditions que la Politique sectorielle « Production agro-sylvo-pastorale » (PS-PASP) a été retenue comme l’un des 14 secteurs de planification définis dans le Plan national de développement économique et social (PNDES). Cette politique exprime la volonté du gouvernement du Burkina Faso d’assurer une meilleure coordination des actions dans le secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique.

Ce secteur couvre l’ensemble des productions agro-sylvo-pastorales, halieutiques et fauniques (ASPHF) et prend en compte les activités en lien avec le développement des chaînes de valeurs des produits ASPHF (commercialisation, conservation, conditionnement, stockage, transformation). Sont également considérés les activités ayant pour support l’exploitation ASPHF à savoir l’artisanat, le tourisme cynégétique et autres prestations de service y relatives.

Les domaines couverts sont les productions végétales, les productions animales, les productions halieutiques, la gestion des ressources forestières et fauniques, les aménagements hydro-agricoles, la gestion du foncier rural, l’organisation du monde rural, la promotion de l’entrepreneuriat agricole, la gestion des risques agricoles, la mobilisation de l’eau à usage agro-sylvo-pastoral, la prévention et la gestion des crises alimentaires et nutritionnelles et la gestion intégrée des ressources en eau.

Au plan institutionnel et organisationnel, le secteur PASPHF est cogéré par les ministères en charge de l’agriculture, des ressources animales, de l’environnement et de l’eau. Ils bénéficient du soutien d’autres ministères tels ceux en charge de la recherche et de l’innovation, des finances, du commerce, de l’industrie (agro-alimentaire), du désenclavement, de l’alphabétisation, de la santé et de la nutrition. Il importe de noter, qu’au regard des compétences transférées, les collectivités territoriales (communes et régions) sont désormais les nouveaux acteurs du pilotage du développement du secteur.

Les activités du secteur sont assurées par des acteurs organisés en groupements, associations, coopératives, fédérations et interprofessions avec des faîtières telles la Confédération paysanne du Faso (CPF), plateforme nationale des OPA du Burkina Faso, regroupant 16 unions/fédérations qui sont d’envergure nationale et la Fédération des industries agroalimentaires du Burkina Faso (FIAB), réunissant plus de 300 organisations de base.

Pour favoriser la concertation entre les OP, les chambres régionales d’agriculture (CRA), institutions consulaires, ont été mises en place avec une représentation nationale, la Chambre nationale d’agriculture (CNA).

Participent également à l’animation du développement du secteur, des ONG, des associations de développement local, le secteur privé agricole, les institutions financières et les prestataires de service, les partenaires techniques et financiers.

Au plan législatif, de nombreuses lois, politiques et stratégies encadrent le secteur. Elles sont mises en œuvre en prenant en compte des thématiques transversales telles le genre, l’emploi, la nutrition, la protection sociale. Malheureusement, nombre de ces lois, politiques et stratégies connaissent des insuffisances dans leur application. Au nombre de celles-ci, la faible diffusion, le faible niveau d’appropriation par les acteurs, l’absence de décret d’application pour certaines (PS-PASP, 2018).

Au titre de la contribution du secteur à l’économie nationale, il faut retenir que l’apport moyen annuel du secteur PASP à la formation du PIB pour la période 2005-2015 est estimée à 32,46% Le secteur fournit 61,5% des revenus monétaires des ménages agricoles (DGPER, 2010 cité par SNFAR, 2015).

 

Situation de l’emploi au Burkina Faso

Quelques données de base sont importantes, qui montrent que la pauvreté est rurale alors que le chômage est urbain. En premier lieu, les questions liées à l’offre et la demande d’emploi sont très difficiles à traiter par manque de données fiables. Par exemple, selon les sources, le taux de chômage varie de 2,3% à 3,2%. Mais ce chômage touche surtout les jeunes. Pour les tranches d’âge 15-19, 20-24 et 25-29 ans, le taux est de respectivement 17,5%, 15,7% et 11,6% en milieu urbain alors qu’il est de 1,1%, 0,8% et 0,5% en milieu rural.
En second lieu, l’emploi est dominé par le secteur privé informel. Selon le Ministère en charge de l’emploi du Burkina Faso (2014), ce secteur regroupe plus de 70 % des actifs urbains, occupe 12 % des actifs au plan national et contribue à plus de 32 % au Produit intérieur brut (PIB). Une enquête plus ancienne sur le secteur informel dans l’agglomération de Ouagadougou (2001), montre qu’en moyenne six ménages sur dix tiraient tout ou partie de leurs revenus d’une unité de production informelle. Elle montre que le secteur informel a des emplois plus précaires, avec un faible taux de salarisation (11,1%). L’emploi reste caractérisé en milieu urbain par la prédominance de l’emploi informel qui se développe rapidement en absorbant plus de 12% des actifs du pays et 70% de la population active urbaine. L’étroitesse du marché du travail au Burkina Faso est le résultat d’un ensemble de facteurs explicatifs.

En troisième lieu, le chômage est très lié au niveau d’éducation. Environ 51% des jeunes de 15 à 29 ans sont sans emploi au Burkina Faso. 45% des demandeurs d’emploi ont un niveau secondaire et 20% un niveau supérieur. Ces chiffres de l’observatoire national pour l’emploi et la formation professionnelle (ONEF) donnent l’impression que les écoles ‘’créent’’ des sans-emplois à la charge de la société. Diplômés d’un système éducatif basé sur l’acquisition de connaissance et non de compétences, beaucoup de jeunes ont du mal à intégrer la vie professionnelle. Le chômage devient de facto, un passage obligatoire. Si l’auto-emploi peut être la panacée, il reste que son financement est un problème. D’où l’engouement pour la fonction publique.

Selon les sources, le taux d’alphabétisation au Burkina Faso varie entre 29% et 36%. Pour les jeunes qui ont reçu une instruction, il y a un déphasage important avec les besoins en qualification dans le secteur agricole. Le rapport Emploi des jeunes au Burkina Faso : Etat des lieux et perspectives affirme que « seulement 0,2% de la population en âge de travailler est formée dans les métiers correspondants, contre 21,6% qui ont une formation générale et 74% qui n’ont aucune formation. Seulement 0,1% des jeunes sont formés dans les métiers agro-sylvo-pastoraux. Les personnes formées dans les métiers tertiaires représentent 70% du total de la population formée à l’EFTP, contre 6,8% pour les métiers de la « transformation et fabrication », 6,1% pour les métiers du « génie civil, construction, bois et mines », 6,0% pour les métiers de la « mécanique, électricité et électronique».

Toutefois, le métier d’agriculteur comme démontré plus haut, est en pleine mutation et le simple apprentissage familial répond et répondra de moins en moins aux besoins des agriculteurs en cours d’installation pour répondre aux défis majeurs de l’accroissement de la productivité tout en préservant l’environnement pour les générations futures. Or, la formation professionnelle agricole peu développée actuellement, se trouve dans l’incapacité de répondre quantitativement aux besoins. En effet, la question n’est pas de former annuellement quelques centaines « d’agriculteurs modernes », mais de réfléchir en termes de préparation et d’adaptation du capital humain nécessaire au développement de 1 500 000 exploitations agricoles burkinabé (RGPH. 2006).

L’amélioration de la productivité doit entraîner la création de nouvelles fonctions dans la chaîne des valeurs du secteur. Il s’agit de ce fait, de développer des métiers essentiels en amont et en aval des secteurs de production comme par exemple tous les métiers liés à la commercialisation des intrants, ceux liés à la transformation agro-industrielle ou à l’exportation de productions.

 

Dispositif FAR

L’offre de formation

Pour mieux apprécier la situation de la FAR, il convient de rappeler ici quelques indicateurs qui caractérisent l’offre et la demande d’emploi. Au nombre de ces indicateurs :

  • Le chômage touchant surtout les jeunes des tranches d’âge comprises entre 15 et 29 ans. Le taux de chômage varie de 11,6 à 17, 5% en milieu urbain et de 0, à 1 ?8% en milieu rural (fiche FAR Burkina Faso, citant la revue des Politiques agricoles et alimentaires du BF, 2005-2011) ;
  • L’emploi, dominé par le secteur privé informel. Celui-ci occupe 12% des actifs au plan national, regroupe plus de 70% des actifs urbains et contribue à plus de 32% au PIB (Ministère en charge de l’emploi, 2014) ;
  • Un rapport étroit entre chômage et niveau d’éducation. 45% des demandeurs d’emploi ont un niveau secondaire et 20% un niveau supérieur. De nombreux jeunes diplômés éprouvent des difficultés à intégrer la vie professionnelle. Au regard des difficultés de financement, l’auto-emploi fait peu d’émule ; ce qui explique l’engouement pour la fonction publique.
  • un déphasage important avec les besoins en qualification dans le secteur agricole. Seulement 0,1% des jeunes sont formés dans les métiers agro-sylvo-pastoraux

S’il est vrai que le métier d’agriculteur est en pleine mutation, il revient que la formation professionnelle agricole se trouve dans l’incapacité de répondre au besoin de renforcement des capacités d’un million cinq cents mille (1 500 000) ménages agricoles (Fiche FAR Burkina Faso, citant RGPH 2006).

Le déficit de l’offre de formation agricole est jugé important. A titre d’exemple, pour les filières retenues dans le cadre de la SCADD (agriculture, élevage, pêche, foresterie, Mines, Artisanat, industrie, culture et tourisme), les besoins sont de l’ordre de 200.000 jeunes à former par an alors que les capacités du dispositif de formation burkinabè est de 6 000 personnes par an !

Au Burkina Faso, le secteur de la formation agricole est animé par :

  • un dispositif de formation diplômante regroupant
    • les instituts de formation supérieures que sont les universités publiques et privées (Joseph Ky Zerbo/Ouaga I, Nazi Boni/Bobo, UCAO, 2IE, …). Elles délivrent des diplômes d’ingénieurs (agronomie, Eaux et Forêts, élevage, eau et assainissement, génie civil, hydrogéologie, …)
    • Les établissements de formation technique et professionnelle agricoles publics dont le Centre agricole polyvalent de Matourkou (CAP/Matourkou), l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) et l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA), les lycées professionnels régionaux comportant la filière agro-alimentaire (Bobo-Dioulasso, Dédougou, Dori, Gaoua, Ouahigouya) et les lycées privés. Ils délivrent des diplômes de divers niveaux (supérieurs, bac professionnel, BTS, BEP,…) et profils (ingénieurs, inspecteurs, assistants, agents techniques, conseillers, …).
      A titre d’exemple il faut retenir que le CAP/Matourkou a formé 5 572 agents (tous profils confondus) de 1963-2015 et l’ENESA a formé 2 181 agents de 2008 à 2015.
  • les dispositifs de formation qualifiante/certifiante, constitué de structures de formation professionnelle agricole non formelle que sont les CPR au nombre de 9 et une quarantaine d’écoles et centres de formation professionnelle agricole privés.Entre 2003 et 2015, les CPR ont formé 1 324 jeunes dont 282 filles (Réseau FAR).
    Il importe de noter que le dispositif national de validation de différents référentiels et de certification de la formation, récemment mis en place, vient combler une insuffisance au niveau des CPR qui, jusqu’alors, ne délivraient que des attestations de formation aux sortants. Les jeunes formés au CPR bénéficient actuellement de Certificat de qualification professionnelle (CQP) en agronomie, option fermier agricole. De même des référentiels de formations modulaires qualifiantes (FMQ) aux métiers de producteurs de riz, de sésame et d’anacarde sont disponibles.
  • les autres dispositifs de formation comprenant :
    • Le système national de vulgarisation et d’appui conseil agricole (SNVACA) ayant en charge le renforcement des capacités des acteurs, la promotion des technologies adaptées et appropriées, issues de la recherche et des savoirs locaux. Il s’agit de développer les compétences humaines et les capacités organisationnelles des producteurs grâce à la mobilisation des ressources technologiques et à l’amélioration des pratiques paysannes. Le système est mis en œuvre par les services techniques de l’État qui assurent la formation, l’appui conseil, l’information/sensibilisation et le suivi des producteurs. Les instituts de recherche sont partie prenante de la chaîne de vulgarisation
    • Les instituts de recherche (CNRST, CIRDES, …) et les universités (Joseph KI-ZERBO, Nazi BONI, …) sont partie prenante de la chaîne de vulgarisation. Ils interviennent à travers la formation des formateurs (ingénieurs en vulgarisation, techniciens supérieurs, …), la mise à disposition des résultats de recherche dans les domaines ASPHF… Les stations de recherche telles Kamboinsé, Saria, Farakoba, Niangoloko accueillent de nombreux stagiaires des instituts de formation, des projets et programmes de développement, des ONG et des organisations paysannes.
    • Les dispositifs animés par les acteurs non étatiques
      Ces dispositifs sont mis en œuvre par des ONG, des OPA et des organismes privés tels l’INADES-formation, le Groupe de recherche et d’appui pour l’auto-promotion des populations (GRAAP), les Maisons familiales rurales…). Au nombre des approches mises en œuvre il convient de citer le conseil de gestion aux exploitations, le farmer business-school, le mentoring (promu actuellement par la CPF)…
      Il importe de noter que dans le contexte actuel de transition générationnelle, l’émergence des nouvelles technologiques de l’information et de la communication (NTIC) offre des opportunités permettant de développer des méthodes et outils innovants de vulgarisation et de conseil agricole (e-vulgarisation). Le système « 3-2-1 » en est une illustration.

Caractéristiques du dispositif de formation

L’analyse de l’offre de formation montre que les systèmes apparaissent comme :

  • fragmentés : plusieurs départements ministériels interviennent dans la formation professionnelle agricole (Ministères en charge de l’agriculture, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle ; etc..) ;
  • cloisonnés : il n’existe pas de relations (passerelles) entre les établissements de formation de niveaux différents) ;
  • incomplets : on note une faiblesse des formations professionnelles des producteurs/trices ;
  • fortement déséquilibrés : l’analyse des ratios inter catégoriels de formés annuellement fait apparaître un très fort déséquilibre en faveur du supérieur. Pour un (01) diplômé du cycle supérieur, le système produit : 1.6 technicien supérieur ou équivalent (au lieu de 4), 2 techniciens (au lieu de 8), 0,32 jeunes producteurs (au lieu de 40 à 100).

 

Réseau national des acteurs de la FAR

Le Réseau national de la formation agricole et rurale du Burkina Faso (RNFAR-BF) a été créé en 2018. Regroupant une soixantaine de structures, l’association a pour objectif de promouvoir la formation agricole et rurale (FAR) en contribuant à renforcer les connaissances et les compétences des acteurs au moyen de la concertation, du partage d’expériences, de la formation et d’actions de plaidoyer.

En 2020, le réseau a mené une réflexion stratégique, avec l’élaboration d’un plan stratégique 2021-2030 assorti d’un plan d’action 2021-2023.

Contact :

Le Réseau FAR Burkina définit sa stratégie

Le RNFAR Burkina, un réseau qui trouve sa place dans le paysage agricole au Burkina

Le Burkina Faso créé son Réseau National de Formation Agricole et Rurale (RNFAR -BF)

 

Ressources

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Ressources disponibles dans l’espace Ressources du Réseau FAR

Autres ressources

Agriculture et politique agricole

Situation de l’emploi

Formation Professionnelle

Contact

Abdoulaye Yéyé : abdoulaye.yeye7@gmail.com

Président du Réseau international FAR
Ingénieur Conseils Formation. Coordonnateur national du Projet Éducation et Formation Technique Professionnelle Agricole (EFTPA)/GIZ/NEPAD/PDDAA – Programme Développement de l’Agriculture (GIZ/PDA)
Skype: abdoulaye.yeye67
(+226) 78 17 19 88

 

Représentants Pays pour le Réseau FAR

Seydou Ouedraogo : ouedsey22@yahoo.fr

Président du Réseau National de la Formation Agricole et Rural du Burkina Faso (RNFAR-BF)
Agriculteur/Éleveur
+22671543115 /+22676560905

 

Ousmane Kaboré : wendkabo@yahoo.fr

Directeur de la formation agricole, ministère de l’agriculture, Ingénieur Agroéconomiste
DGFOMR/DECF/SPDECF
01 BP 4754 Ouagadougou, Burkina Faso.
(+226) 70 29 98 03

 

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